Lycée Seikoku
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 Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]

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Rose Nihrai
Chef du clan Tochi | La Silencieuse Espionne Florale
Rose Nihrai


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MessageSujet: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptySam 17 Mai 2014 - 13:22

Son visage inexpressif et impénétrable, ses yeux indigos, Rose rentra dans sa chambre. Exaspérée au plus haut point, mais rien n'en témoignait dans ses gestes. Il suffisait qu'elle refasse surface pour qu'ils décident de refiler une mission aux Tochis, quelles enflures... Sans compter sur le fait que leur mission correspondait plus pour les Mikaris. Et surtout, que Mizuri serait là. Son crétin de sous-chef qu'elle allait devoir protéger... Elle s'assit au beau milieu de sa chambre, et s'assura de longues respirations profondes. Ils n'étaient que trois à partir, ce n'était pas le déluge non plus. Elle se leva, ajusta son foulard sur sa tête, mit son bracelet de cheville au pied droit et son autre bracelet de perles identiques au poignet gauche, et passa deux tours de son collier de perles autour de son cou.

Elle garda son armoire ouverte et eut de grands moments d'hésitation. Après résolution, elle prit le collier de 1087 perles blanches, et l'attacha au haut de sa cuisse. De telles façons qu'il se défera facilement en cas de besoin, mais qu'il ne bougera pas tant qu'elle ne faisait pas son petit trick innocent. Vint ensuite le dilemme des aiguilles d'acier. Est-ce qu'elle les prenait, ou pas... ? Après s'être fait une raison, elle les prit, les dissimulant ainsi sous sa robe. Puis, elle prit une valise, et y rangea trois tenues différentes, ainsi que quelques autres bricoles. Et elle sortit de sa chambre, à peu près en même temps que Gaël et Mizuri. Gardant sa face inexpressive et impénétrable, ses yeux couleur sable, elle ne fit que hocher la tête et quitter le dortoir des Tochis.

Durant le trajet jusqu'à l'aéroport de Seikoku, elle n'avait fait que saluer les deux Tochis par écrit, et se présenter, ne jugeant pas utile de s'attarder sur une quelconque autre information. Après être arrivés, elle mit immédiatement ses bagages en soute, pour passer par la suite les opérations de contrôle. 17h35. Ils allaient devoir attendre une heure avant que les portes d'embarquement n'ouvrent. Posant son sac en bandoulière et ses bijoux de perles bleues dans un bac, elle se dirigea vers les portes de contrôle. Mit habilement et discrètement une bouteille de l'autre côté, passa la porte, prit sa bouteille pour la mettre silencieusement dans son sac. Et remit ses bijoux en passant. Elle se dirigea vers les sièges et sortit le dossier de leur mission. Avant, elle se fit un plan de ce qu'ils allaient faire et, surtout, du temps que cela leur prendra. Ils partaient à 18h35 de Seikoku. 20h20 de vol, en comptant deux heures d'escales à Doha, plus deux heures d'escales à Rome. Ils arrivaient à 14h55 à Naples, et il leur fallait au moins une heure pour s'installer dans l'hôtel et tirer leur situation au clair.

Toujours aussi silencieuse et inexpressive, elle vérifia un détail en effleurant le bas de sa robe. Son minishort de cuir souple noir en dessous contenait bien ce qu'il fallait, et ne se voyait pas. Plutôt étonnant qu'elle ait réussi à passer sans encombres avec des aiguilles d'acier sur elle. Elle parcourut le dossier agrafé à la recherche d'un passage qu'elle avait surligné en violet. Et le trouva bien vite. Camorra avait disparu de la circulation. Camorra, la mafia qui gérait Naples, ne pouvait disparaître inopinément. Et ce serait plutôt stupide de croire que cela était dû à des immigrants illégaux qui étaient en fait une mafia d'une autre contrée. Le réseau mafieux était bien complexe que cela entre les pays et les continents. Elle le savait bien, vu qu'elle en faisait partie. Encore une chose qu'elle allait devoir masquer à ses deux coéquipiers... Elle se concentra sur le dossier, et l'éplucha sous toutes ses coutures. Elle allait devoir pirater et cracker quelques petits détails pour assurer leur survie, tiens... Elle étira ses jambes et détendit ses muscles, à peine dix minutes plus tard, et se leva en direction des portes d'embarquement. Elle ne faisait plus attention à deux autres Tochis, perdue dans ses pensées.

Elle continua d'éplucher le dossier, même lorsqu'elle passa et dut montrer son passeport. Et, précisons-le, elle prit le soin d'éviter que quiconque ne puisse lire des informations sur elle, même si elles étaient en indonésien. Elle rangea son passeport, attendit les autres, et continua sa réflexion. Respectant les places, Mizuri se trouva près du hublot, Rose à côté de lui, et Gaël à côté de notre fleur, près du couloir où le brouhaha incessant se tarissait petit à petit. Elle ne supportait pas trop ce genre de brouhaha sans queue ni tête et, surtout, qui n'avait absolument aucun sens. Un détail lui tritura les méninges, et cela ne se vit qu'au fait qu'elle tourna une page pour voir la deuxième, retourna sur la première, puis sur la deuxième, au moins quatre ou cinq fois. Manifestement, quelque chose ne lui allait pas, et l'avion qui décollait ne l'empêcha pas de répéter son geste une dernière fois. Elle rangea le dossier dans son sac en bandoulière de soie rouge qu'elle avait posé sur ses genoux et ferma les yeux. Combien de fois avait-elle voyagé dans le monde... Elle n'était jamais allée dans la baie de Naples, elle s'était arrêtée à Rome pour sa connaissance de l'Italie réelle. En théorie... Elle connaissait Naples.

Pas d'encombres durant la première partie du vol, si ce n'est le fait que notre jeune fleur refusa catégoriquement de prendre son dîner. Elle n'avait pas faim, et c'était ainsi. Elle se contenta de prendre un verre d'eau, et ce fut tout. Première escale à Doha sans encombres. Retour dans l'avion, sans changements. Les méninges de notre Cheffe étaient triturés par ce qui la chiffonnait depuis un bon moment. Camorra avait disparu de la circulation mais... La mafia n'avait manifestement pas quitté la ville. Collaboration avec l'ennemi, ou bien se cachaient-ils sur leur propre terrain ? Ou encore cherchaient-ils à protéger des petites mafias qui disparaissaient pour des raisons qu'elle ne connaissait pas encore... Ou alors, elle faisait fausse route et c'était beaucoup plus subtil que cela. Elle dormit durant la deuxième partie du vol, d'un sommeil léger dont elle avait l'habitude. Deuxième escale à 11h15 à Rome. A peine un quart d'heure d'escale passé qu'un scandale éclata.

Notre jeune fleur n'y prêta nullement attention, inexpressive à souhait. Son aura était en mode 'zetsu', c'est-à-dire qu'il ne circulait pas à l'extérieur d'elle-même, ce qui lui donnait un air encore plus absent. Le scandale qui avait éclaté suscita un léger intérêt de sa part lorsqu'elle se retrouva avec un Beretta 92 pointé sur son front. 11h30. L'italien, un tel accent ne passait pas inaperçu, parlait vraisemblablement en anglais, et était loin d'être le seul à créer une véritable agitation. Et, bien évidemment, la police n'arrivait pas. Rose en vint rapidement à la conclusion que la mafia de Rome mettait son grain de sel et protégeait leur territoire de toute personne potentiellement mafieuse. Lorsqu'il lui parla en anglais, elle resta aussi inexpressive et ne bougea pas d'un pouce, se contentant de fléchir légèrement les genoux. Bras le long du corps. Si elle voyait que sa main s'apprêtait à tirer, et vu la distance, elle n'aurait le temps que de se protéger. Et encore...

-" Hey you ! Where are you goin' ? "

Elle sortit son calepin, et écrivit simplement '' Naples ''. L'homme la regarda, et regarda les deux Tochis derrière elle, les désignant de son arme. Elle lui fit comprendre d'un geste qu'ils étaient avec eux. Il fallait qu'ils embarquent, aussi, elle pressa le pas. Pas question d'être en retard. Alors qu'ils partaient, elle entendit six coups de feu. Dont un qui passa près de sa joue, lui brûlant la peau au passage. Elle pressa le pas, passa les portes d'embarquement, s'assit sur son siège, et ferma les yeux. Avant de se soucier pour les deux autres Tochis. Etaient-ils blessés ? Elle ouvrit les yeux et les regarda. Bienvenue en Italie... Mafieuse.

***

Lorsqu'ils arrivèrent à Naples, ils durent passer toute une batterie de contrôles. Et elle vit bien que l'ambiance était différente. Des hommes habillés en costume noir, armés, partout. Surveillant tout ce qui se tramait autour d'eux. Elle allait prendre sa valise, quand, cette fois-ci, elle vit un homme se diriger vers elle. Elle repéra Mizuri et Gaël, alla vers eux, pour que deux autre hommes viennent vers leur groupe. Armes pointées. Cela commençait très mal, dites donc... Un troisième homme vint, et opéra sur eux une fouille. Puis, ils s'écartèrent. Un œil était sur elle, elle le sentait. Observée de toutes parts. Comme tous ceux ici, de toutes évidences. Lorsqu'ils se rendirent à l'hôtel, Rose ne fut pas surprise qu'ils aient une vaste place. En revanche, elle fut chifonnée par un autre détail. Cuisine, salon avec baie vitrée commune, chambre individuelle... Sous clefs. Plus l'ensemble, sous clefs également. Ils étaient dans le centre ville. Ce n'est qu'en regardant le miroir qu'elle remarqua le trait rouge barrant sa joue et le reste de sang séché. Elle nettoya la plaie, la désinfecta, et n'y prêta plus attention. Après avoir installé ses affaires, elle attendit que Mizuri et Gaël viennent dans le salon pour communiquer. Elle s'arrêta dans son activité informatique, puis commença à écrire de sa célérité incroyable habituelle. Une fois fini, et s'être relue, elle posa le calepin sur la table basse, dévoilant son éternelle écriture soignée et arabesquiale.

'' Quel voyage... J'espère que vous allez bien, sincèrement.

Bon, nous avons d'abord un petit défrichage à faire. Vous êtes-vous renseignés sur la situation de Naples ? Car cela serait bon que nous partagions nos informations, afin d'avancer plus vite. Ensuite, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, nous aurons un repérage des lieux à faire. Mieux vaut savoir où nous sommes exactement et en connaître les recoins. Ah, et si l'un d'entre vous connaît cette ville... Cela sera toujours utile.

Mizuri, je ne sais pas si vous avez suivi l'instruction de Seikoku d'amener votre ordinateur, et idem pour vous Gaël, mais nous en aurons besoin. Sur la feuille que vous avez reçue, nous avons des informations à vérifier sur des sites confidentiels. … C'est du piratage, crackage pour certains, je pense.

Est-ce vous avez des questions, ou des pistes à suivre, ou encore des recommandations... ? ''


H.R.P:
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Mizuri Ichio
Sous chef du clan Tochi | Victime de la cb
Mizuri Ichio


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MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptySam 17 Mai 2014 - 17:50

Mizuri était seul face à sa valise vide. Il était devant le lit à réfléchir. Ses yeux regardèrent à côté du bagage et tombèrent sur un dossier de mission. Cette fois il partait avec sa cheffe et un autre Tochi à qui il n'avait encore jamais parlé.
Relevant son regard il tomba nez à nez avec son reflet dans un miroir. Il était vêtu de son seul t-shirt blanc et d'un pantalon de l'uniforme du lycée. Il n'avait pas beaucoup de vêtements hormis les deux uniformes que lui avait donnée le lycée Seikoku.
Souriant, il redressa ses manches et se dirigea vers son armoire qu'il ouvrit d'un geste vif. Il aperçut alors un uniforme du lycée accroché sur un cintre, le seul qu'il avait de propre pour le moment, et un colis suspendu juste à côté.
Interloqué il s'empara du colis et l'ouvrit. Il tomba sur un costume trois pièces bas de gamme. Le sourire du sous-chef s'agrandit. C'était son premier costume! Mais pourquoi l'administration lui en avait donné un?
Il s'imagina habillé de cet ensemble, et pouffa. Il ressemblerait surement à un pingouin avec cette tenue.
Il prit le cadeau tel quel et le posa délicatement dans le fond de la spacieuse valise rouge. Il se redirigea vers son armoire et se saisit cette fois-ci de l'uniforme. Il laissa la veste sur le cintre afin qu'on ne puisse pas remarquer son appartenance au lycée une fois qu'il sera habillé.
Il ferma lentement son sac, en rajoutant dans la petite poche sur le côté un rubik'cube. Il avait beaucoup d'heure de vol il fallait bien qu'il s'occupe durant le trajet...
Le brun amena sa valise à l'épaule et sortit de la chambre. Il vit alors Rose, avec tout ses bijoux en perle et une seconde personne. Comme à son habitude le sous-chef garda le sourire en les regardant.
Lorsque sa cheffe hocha la tête, Mizuri comprit qu'il devait la suivre. Ce qu'il fit sur le champs, en levant la main afin de saluer l'inconnu.

"Hey!"

Il ne dit pas plus car l'espionne florale commençait déjà à le distancer, il fit un mini trot pour la rattraper et continua de marcher silencieusement, son regard niais perdu sur les plafonds du lycée.
Le trajet jusqu'à l'aéroport se passa tranquillement. Personne n'avait parlé hormis Rose qui avait écrit évidemment, afin de se présenter, si ça se trouve elle aussi apercevait pour la première fois la troisième personne.
Le regard niais du Tochi admirait le paysage, ce silence pesant le mettait vraiment mal à l'aise. Il sifflota donc un air de chanson pour le couper.
Une fois à l'aéroport Mizuri passa les contrôles sans aucun problème, il prit le cube dans son sac et le garda à la main avant d'envoyer ses affaires à la soute.
Il passa le portique sans qu'il ne sonne, en même temps il n'avait rien de métallique sur lui... La seule chose qui aurait pu paraître suspecte était son bandage à l'avant bras, mais personne ne lui fit la remarque. La seule qu'il entendit venant des douaniers fut lorsqu'il tendit son passeport :

"Pouvez vous arrêter de sourire? Je n'arrive pas à vous reconnaître."

Le brun avait alors crispé ses muscles pour essayer de garder une tête sérieuse. Le douanier le laissa passer par la suite.
Mizuri s'assit à côté de sa cheffe, il était content de partir avec elle, même si leur relation pouvait paraître étrange pour certain il s'entendait bien avec sa supérieure et était même admiratif de celle-ci. Cependant l'inexpressive semblait vraiment préoccupé par cette mission, elle feuilletait sans cesse le dossier sans même prêter attention à ce qui se passait autour, c'était étrange. Sa cheffe était pourtant aux aguets presque 24 heures sur 24.
En attendant l'avion Mizuri jongla avec son passe-temps, et le fit tomber à deux reprises, décidément l'habilité n'étais pas vraiment son point fort.
Il continuait de sourire, et regarda le dernier Tochi, selon le dossier son prénom était Gaël :

"Enchanté Gaël, tu dois surement le savoir mais je suis Mizu... Ouuuups!"

Le niais n'avait pas vu Rose partir, il se leva rapidement et la suivit jusque dans l'avion sans terminer sa phrase. Il devait avoir l'air malin en ce moment.
Le sous-chef était du côté hublot, et tel un enfant il posa ses mains sur la fine vitre, ses yeux s’émerveillant de tout ce qu'il pouvait voir, l'aéroport de Seikoku était spécial dans son architecture, mais plaisant à regarder.
Il se retourna pour voir Rose tourner et retourner une page du dossier, qu'est ce qui pouvait la faire autant réfléchir? Mizuri aurait aimé regarder mais vu le comportement de sa cheffe vis à vis de cette mission il ne préféra pas la déranger. Le brun se tourna de nouveau vers le hublot pour observer le ciel bleu et les nuages formant une image sublime dans ses pupilles tout le long du premier trajet. Il voyait le sol, la Terre défilait sous eux dans une beauté sans pareille.
Cependant au moment du repas sa cheffe refusa de manger la moindre nourriture proposé par les hôtesses. Peut être était-ce parce qu'elle n'était pas gourmande... Allait elle manger les plats que le piètre apprenti cuisinier désirait lui faire?
Mizuri sourit légèrement en fixant le siège de devant, il connaîtrait la réponse rapidement. Pour sa part il dévora le maigre repas qu'on lui confia.
Après la première escale le sous-chef dormit un peu, ses deux compagnons étaient bien silencieux. Il pensait que le voyage au moins se serait passé différemment. Pour plaisanter il demanda un bout de papier et un stylo à un stewart qui lui donna.
Il dessina avec une précision absente et une dextérité hors-normes, mais pas dans le bon sens, un portrait de Rose, un portrait souriant. Bien que le dessin n'était pas criant de beauté et de sens artistique on pouvait reconnaître la plus puissante des Tochis. En dessous il marqua : bientôt.
Il glissa discrètement cette oeuvre dans le calepin de Rose, elle le verrait au moment venu.
Puis il s'empara du cube multicolore et commença à essayer de le faire. Au bout d'une heure d'échec consécutif il le jeta à ses pieds, l'indiqua du doigts et déclara :

"Je t'aurais! Je vais t'avoir!"

Il se tourna et vit comment les autres passagers le regardait étrangement, seule Rose n'avait pas capté, ou ne souhaitait pas relevé ce geste pathétique.
Il reprit son casse-tête et marqua son geste juste d'un léger :

"hé...hé..."

Pendant la suite du vol, il continua de déplacer les faces multicolores plus ou moins rapidement, ces mêmes faces qui prenaient un malin plaisir à ne pas s'aligner pour torturer l'esprit de Mizuri. Une deuxième fois il ne vit pas le temps passer jusqu'à Rome.
Quinze minutes après que les élèves débarquèrent de l'avion un scandale éclata, des hommes armés prenaient le contrôle de la pièce où ils se situaient. Le sous-chef observa la réaction de sa cheffe pour se tenir prêt à toutes éventualités, même au combat, cependant celle-ci était comme "absente". Elle ne réagit qu'au moment où une arme la menaça. Mizuri crispa le poing, vu la distance et la position de l'agresseur si il décidait de faire feu il ne pourrait sauver Rose...
Tendu il observa la suite de la scène sans sourire. Rien ne se passa, la silencieuse avait bien géré la situation.
Seulement, lorsque les trois élèves commencèrent à s'éloigner des coups de feu partirent. Le sang de Mizuri ne fit qu'un tour avant qu'il ne réagisse. Il se retourna et saisit le poignet du premier personnage armé à sa portée, il décida de ne pas le briser pour ne pas attirer l'attention sur sa force, mais se servit de celle-ci pour le tordre rapidement déclenchant une douleur immédiate chez l'agresseur qui en lâcha son arme. Il la ramassa, et fusilla du regard tout les autres tireurs. Son regard était inhabituellement agressif, comme celui d'un loup voulant protéger son enfant, perçant et terrifiant à la fois. Il déclara alors dans un anglais très scolaire :

"Stop that now. An it'snt an advice, it's a threat."

Il avait un regard de tueur, aucunes des personnes ne bougeait face à lui. Cependant Mizuri détestait cette vision de lui qui remuait bien trop son passé. Dés lors qu'il lâcha l'homme et se retourna vers les deux autre Tochis il sourit.
De sa démarche originale il rejoignit le lieu d'embarquement et monta dans l'appareil souriant. Mais tout au fond de lui il sentait la tristesse montait... Pour masquer ce fait il feinta le sommeil après c'être assuré que les deux autres élèves n'avaient rien. Malheureusement une balle avait égratigné le joli visage de sa cheffe. Il serra le poing, c'était une blessure superficielle mais n'avait pas réussi à la protéger mieux que cela, bon sang.
L'arrivée à Naples fut extrêmement pesante, l'odeur de poudre était omniprésente pour l'odorat plus développé de Mizuri, que se passait il ici?
Trois hommes vinrent les fouiller avant de les laisser partir, tout ces guets et toutes ces précautions, à quoi pouvait ils servir? Qu'avait il à redouter ici?
Une fois arrivé au spacieux hôtel le brun s'allongea dans sa chambre en souriant :

"Hum que de confort après 20 heures assis dans un siège d'avion en classe économique!"

Puis il se releva pour voir un léger reflet dans la baie vitrée, ce voyage l'avait épuisé. Il s'étira et sortit dans le salon en même temps que Gaël. Par la baie vitrée ils avaient une belle vue sur la ville.
Rose prit son attention en déposant son calepin sur la table. Elle n'avait toujours pas vu sa petite plaisanterie. Il le lut rapidement avant de déclarer :

"Pour ma part je vais bien, je suis désolé que vous soyez blessée rose... Quant à la situation ici je n'en sais pas plus que le dossier que vous avez parcouru tout le long du trajet. La mafia a disparu soi disant mais nous avons pu voir à l'aéroport qu'ils sont aux aguets pour.... euh... je ne sais pas quoi en fait. Sinon vous écrivez bien avec mon petit cadeau!"

Pour terminer il réfléchit quelques secondes avant d'ajouter :

"Hum... Je viens de France et je suis déjà venu faire un peu de tourisme ici mais sans plus, je connaîs les grand lieux de la ville mais sans plus, peut être que Gaël en sait plus que moi. C'est moi ou j'ai répété sans plus? Euh pardon, au fait je vais terminer ma phrase Gaël je m'appelle Mizuri.
Au niveau de l'ordinateur j'aurais aimé suivre la demande du lycée mais... Je n'ai pas d'ordi... Par contre pour votre piratage je pourrais me rendre utile, enfin je veux dire que je peux aller sur les lieux pour attirer l'attention afin d'éviter qu'un autre hacker vous remarque, ou euh... en implantant un virus dans leur ordi par l'intermédiaire d'une clé USB, comme vous le voudrez Rose.
Sinon je n'ai pas vraiment de piste à suivre, mais on devrait peut être interrogé une des personnes qui nous a fouillé pour en apprendre un peu plus."


Plein de fierté le sous-chef posa ses deux poings fermés sur ses hanches un sourire aux lèvres, il avait l'impression d'avoir dit quelque chose d'intelligent et utile pour la mission, peut être que c'était une grossière bêtise d'ailleurs du coup il tenta de rajouter une phrase qu'il n'aurait pas dû :

"Après je propose ça mais je vous rappelle que pour le moment je suis toujours incapable de finir un rubik's cube..."

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MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptyLun 19 Mai 2014 - 7:47

J'étais vaguement plongée dans un duel de regard contre mon cadran quand je réalisais que si je défigurais ainsi l'heure, c'était parce que j'avais à faire.. Mon corps répondu au quart de tour et je me retrouvais aussitôt devant mon armoire. J'attrapais plusieurs vêtements, un peu au hasard, dans une vieille valise style vieux patchwork et m'habilla rapidement d'une jupette bleu poudre et d'un T-shirt blanc aux manches bouffantes. Rapide et classique, toujours aussi invisible.. Ah, j'attrapais aussi rapidement mon ordinateur portable et deux batteries de rechanges bien remplies.. on ne sait jamais..

La valise à la main, le pc dans un sac fait tout juste pour lui, dans l'autre main. C'est ainsi que je sortais de mon antre froide pour me retrouver devant celle qui était supposément la dirigeante de mon clan. Austère mais admirable, cette fille dégageait un je-ne-sais-quoi qui m'inspira aussitôt le respect.. De l'autre côté, il y avait ce garçon. Il avait l'air assez simple d'esprit, pour ne pas dire idiot à sourire comme ça.. Je répondis vaguement d'une voix marmonnante un ''salut'' avant d'aussitôt prendre la même direction que les deux autres.

Tout ce que je savais de la mission, c'est qu'il fallait qu'on aille à Naples, alors c'est avec un peu de réticence qu'une fois arrivée à l'aéroport je montrais mon passeport en plus de passer par les habituels pré-requis pour pouvoir embarquer dans l'avion sans que les autres pensent qu'on vas joyeusement faire sauter leur aéroport.. enfin bon.. J'étais juste heureuse sur le coup d'avoir pu embarquer le pc avec moi à bords, joie qui s'atténua une fois dans l'avion. Collé comme ça à côté de l'allée, je me doutais déjà que mes séances habituelles de programmages allaient êtres ennuyantes. C'est toujours plus plaisant de le faire dans un endroit calme, vide.. Mais bon, on m'avais sommée de participer à cette mission, je ne pouvais pas refuser..

Le vol se passa assez bien, même si je passais surtout mon temps à ignorer les deux Tochis qui m'accompagnaient. Plongée dans une série complexe de codes, je ne portais attention aux alentours qu'une fois qu'on me proposa un repas. Que j'acceptais. Je crois bien avoir passée tout mon temps à pianoter sur les touches de l'ordinateur. Sans me reposer ou me distraire autrement, comme le faisait les deux autres.

Enfin, nous étions arrivés. J'étais soulagée de pouvoir me dégourdir les jambes un peu. C'est ce que j’espérais du moin. Des hommes armées qui parlaient un anglais assez douteux vinrent à notre rencontre. Je grimaçais en entendant ma langue maternelle massacrée par ce drôle d'accent. Tout juste quand je commençais à croire que tout allais bien, il y eu les coups de feu. Mon coeur fit un bond tandis-que j'évitais maladroitement une balle qui se serait joyeusement logée dans ma tête autrement. Heureusement, il semblerais que mes deux comparses surent arranger la situation.. disons-cela comme ça.. Aussitôt ré-assise, un soupire exaspéré se sauva sournoisement d'entre mes lèvres.. Ça promet déjà! Pas encore arrivés qu'on nous prend déjà pour du gibier..

Aaah, une nouvelle fois sur la terre ferme! Bon, il semblerait que le gibiers ce soit possiblement encore nous. À peine arrivés qu'on nous fouillas, j'en profitais pour offrir un regard malsain à un malotrus qui toucha mon ordinateur.. mon bébé.. Le regard était concluant vu qu'il me le redonna presque sur le champs. Sans un regard en arrière, je suivais les deux autres. Qu'elle ne fut pas ma surprise en découvrant le grand hôtel luxueux devant nous. Mes yeux brillèrent même une fois arrivés dans ce qui ce trouvait être notre ''chambre'' pour notre séjour ici. Je me dirigeais vers la chambre qui m'était attitrée et y déposais mes bagages.. Enfin un peu de légèreté! Une gamine toute menue ne peu pas transporter des choses bien bien longtemps hein.

Je tiqua un peu en re-voyant encore une fois cette façon inusitée que Rose avait pour communiquer et fit comme Mizuri, je répondis d'une voix froide mais posée;

''Je vais bien aussi.. Je ne me suis pas renseignée et je n'ai aucune informations. Je ne suis jamais allée plus que mon pays et Seikoku.. donc cette ville ne me dit rien.
Bien sûr, je n'ai pas oublié mon ordinateur, je me ferais un plaisir d'aller fureter sur ses sites..~''


J'opina aussi de la tête en faveur de la proposition du garçon à l'air un peu trop simplet d'aller chercher des informations auprès d'un de ceux qui nous avaient fouillés. Par contre, j'ignora totalement sa dernière remarque, même si un léger demi-sourire s'invita sur mes lèvres...
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Rose Nihrai
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MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptySam 24 Mai 2014 - 14:40

- « Stop that now. An it'snt an advice, it's a threat. »

Notre jeune fleur manqua de lui balancer son poing dans les côtes pour avoir massacré à ce poing l'anglais qui était une langue magnifique. Surtout ses sonorités chantantes absolument fabuleuses. Gaël avait évité une balle qui lui aurait éclaté la tête. Rose était vraisemblablement la seule qui garderait une marque de ce moment, mais de cela, elle s'en fichait tant que eux deux n'avaient rien. De quelle cheffe aurait-elle l'air si elle laissait les membres de son clan mourir, tout de même... Mais ce n'était pas cela qui avait retenu son attention. Aura meurtrière. Quelqu'un dégageait une aura meurtrière. Elle se tourna vers Mizuri, sans bouger, lui faisant juste comprendre qu'ils s'en allaient maintenant et qu'elle n'allait pas passer sa vie à l'attendre faire son meurtrier.

L'aura disparut avec le sourire idiot de son sous-chef. Donc, c'était bien lui qui l'avait émise... Elle ne s'était pas trompée, de cela, notre fleur en était certaine. Lorsque vous avez fait parti d'une mafia, vous reconnaissez de suite ce genre d'aura. Parce que ce sont généralement des personnes qui vous donnent du fil à retordre. C'était le cas de le dire... Ils s'installèrent de nouveau dans l'avion, et elle ferma ses yeux, après avoir vu les codages compliqués auxquels s'adonnait Gaël. Cela allait être très utile étant donné que son crétin de sous-chef ferait sûrement... jamais ce genre de choses. Elle rangea son calepin après avoir remarqué le dessin dissimulé. Notre Silencieuse ne sourit pas, son sourire était seulement visible sur son cœur, car c'est avec une face inexpressive qu'elle s'endormit d'un sommeil léger. Après avoir vérifié que ses deux compagnons n'avaient effectivement rien.

***

" Quel voyage... J'espère que vous allez bien, sincèrement.

Bon, nous avons d'abord un proportionnellement pas avantagé défrichage à faire. Vous êtes-vous renseignés sur la situation de Naples ? Car cela serait bon que nous partagions nos informations, afin d'avancer plus vite. Ensuite, si vous n'y voyez pas d'inconvénients, nous aurons un repérage des lieux à faire. Mieux vaut savoir où nous sommes exactement et en connaître les recoins. Ah, et si l'un d'entre vous connaît cette ville... Cela sera toujours utile.

Mizuri, je ne sais pas si vous avez suivi l'instruction de Seikoku d'amener votre ordinateur, et idem pour vous Gaël, mais nous en aurons besoin. Sur la feuille que vous avez reçu, nous avons des informations à vérifier sur des sites confidentiels. … C'est du piratage, crackage pour certains, je pense.

Est-ce vous avez des questions, ou des pistes à suivre, ou encore des recommandations... ? "


Pour sa part, si jamais un seul mafieux la reconnaissait, elle était foutue. Le réseau mafieux, c'est quelque chose, et il est impossible de réellement en sortir. La preuve... Deuxième mission plutôt dangereuse, deuxième fois qu'elle est confrontée à la mafia. A croire que Seikoku faisait vraiment exprès... de... Elle pencha sa tête en arrière, l'alignant sur le 'dossier' du canapé. Fichtre, elle n'avait pas encore considéré les choses ainsi. Quelle honte. Mizuri coupa court à ses pensées en prenant la parole.

- « Pour ma part je vais bien, je suis désolé que vous soyez blessée Rose... Quant à la situation ici je n'en sais pas plus que le dossier que vous avez parcouru tout le long du trajet. La mafia a disparue, soit disant, mais nous avons pu voir à l'aéroport qu'ils sont aux aguets pour.... euh... je ne sais pas quoi en fait. Sinon vous écrivez bien avec mon proportionnellement pas avantagé cadeau ! »

… Il était vraiment stupide, mais au moins, il avait un tout autre regard sur les choses. La Cheffe des Tochis se contenta de pencher la tête sur le côté, pour marquer le fait qu'elle était amusée. Ses yeux sable passèrent ainsi dans un gris acier. Mais son visage restait totalement inexpressif. Décoder les gestes et la couleur des iris de la Tochi, ce n'était pas facile car seule elle en connaissait les rouages. Et encore que, pour certaines couleurs, il fallait seulement la connaître très bien pour les savoir. Elle mit ces pensées de côté pour s'intéresser aux dires de son sous-chef. Mhm... Il n'avait fait que lire le dossier sans faire de recherches extensives, en somme. Au moins, ils partaient tous avec la même banque de données. Enfin... Inutile qu'ils sachent tout ce qui se rapportait à son ancienne vie mafieuse, car cela était très compliqué. Durant ses secondes de réflexion, elle avait commencé à écrire sur un calepin. Mizuri poursuivit sa prise de paroles, semblant être le seul à vouloir combler le silence.

- « Hum... Je viens de France et je suis déjà venu faire un peu de tourisme ici mais sans plus, je connais les grand lieux de la ville mais sans plus, peut être que Gaël en sait plus que moi. C'est moi ou j'ai répété sans plus? Euh pardon, au fait je vais terminer ma phrase Gaël je m'appelle Mizuri. »

Les iris de Rose revinrent dans leur couleur sable habituelle. Il connaissait les grands lieux de la ville or... Les lieux à repérer n'étaient justement pas ceux-là. En cas de pépin, savoir se planquer quelque part ou bien attendre quelque part pour mieux faire fléchir son adversaire était le mieux à faire. Et trouver un endroit où ils pourraient librement utiliser leurs pouvoirs sans détruire la ville, cela serait pas mal. Elle n'osait même pas imaginer le scandale que ce serait si le monde apprenait que des rochers, métaux et on-ne-sait-quoi d'autre avaient surgi de nulle part et avait massacré une ville comme Naples. Suffisamment emblématique pour qu'elle ne puisse pas envisager cette option. En revanche, les grands lieux étaient sûrement les endroits où la mafia avait son QG. La ou les. Le meilleur moyen de ne pas être vu et de s'exposer au grand jour, dit-on... Il n'interrompit pas son sous-chef, qui enchaîna.

- « Au niveau de l'ordinateur j'aurais aimé suivre la demande du lycée mais... Je n'ai pas d'ordi... Par contre pour votre piratage je pourrais me rendre utile, enfin je veux dire que je peux aller sur les lieux pour attirer l'attention afin d'éviter qu'un autre hacker vous remarque, ou euh... en implantant un virus dans leur ordi par l'intermédiaire d'une clé USB, comme vous le voudrez Rose. Sinon je n'ai pas vraiment de piste à suivre, mais on devrait peut être interrogé une des personnes qui nous a fouillé pour en apprendre un peu plus. »

Elle balaya la première proposition de Mizuri du revers de la main. Non pas d'un air hautain et supérieur, plutôt d'un air qui sous-entendait que cela n'était ni nécessaire, que cela le mettait en danger, mais surtout qu'il serait utile ailleurs. Toujours inexpressive, Rose replongea dans ses pensées. Il était un bleu en informatique, inutile donc qu'il prenne des risques inconsidérés. En revanche, une partie de sa première recommandation lui tiqua l'oreille. Un autre hacker... Ses yeux virèrent dans un gris acier de nouveau. Cela promettait d'être amusant, espérons qu'elle tombe sur un hacker professionnel. Là, elle non seulement s'amuser, et en plus récolter un informateur potentiel. Potentiel... Alors qu'elle était en train d'écrire, elle figea sa main en l'air, stylo entre les doigts. Ils étaient censés avoir un informateur ou non pour cette mission ? Elle répondit toute seule à sa question. Non. Il serait intervenu dès le début d'une façon ou d'une autre.

Une des personnes qui nous ont fouillé tantôt. La question était plus si... Allaient-ils tous y aller, ou fallait-il mieux qu'ils se séparent en ayant une confiance certaine en chacun ? Elle ne réfléchit pas longtemps, car ce fut Gaël qui prit la parole. D'une voix froide, posée, que tout de suite Rose apprécia. Concis, précis, incisif, et clair. Et peut-être qui avait tendance à se mettre en arrière tout en ayant un rôle capital. Mhm... Intéressant, tout cela.

- « Je vais bien aussi... Je ne me suis pas renseignée et je n'ai aucune information. Je ne suis jamais allée plus loin que mon pays et Seikoku... Donc cette ville ne me dit rien. Bien sûr, je n'ai pas oublié mon ordinateur, je me ferais un plaisir d'aller fureter sur ses sites.. ~ »

En somme, cela donnait efficacité froide. Voilà un parfait mélange. Elle opina la tête en faveur de la dernière proposition de Mizuri. Elle écrivit ainsi sur deux pages différentes, faisant bien comprendre que l'une était pour Mizuri, et l'autre à l'adresse de Gaël. De sa célérité prodigieuse, sa main volait dans les airs, et son stylo fleuri noircit à vue d’œil les deux feuilles. Elle tendit d'abord la première feuille à Gaël, car toutes les deux auraient beaucoup à faire avec tous les sites à pirater, et il valait mieux que le travail commence vite.

" Gaël, donc... Je suis contente de savoir que vous n'ayez rien. Beaux réflexes, par ailleurs ~

Vous avez une liste à la fin du dossier qui vous a été confié, d'une dizaine de site, treize en tout il me semble. J'ai préparé le terrain pour les cinq premiers, alors peut-être voudriez-vous vous occuper des huit restants ? Je suis désolée, le partage n'est pas équitable, si cela fait trop, n'hésitez donc pas à me le dire, je peux très bien m'occuper de deux autres sans aucun soucis. Merci de proposer votre aide.

J'y songe, avez-vous lu le dossier ? Parce que si ce n'est pas le cas, je vous conseille d'aller sur deux sites confidentiels que je vous ai noté en fin de page. Je vous préviens d'avance, prenez vos précautions, car l'un d'eux est un site mafieux. Mais ils résument très bien la situation, et il regorge des informations dont vous vous devez de savoir. Je suppose que les connaissances de ce type se nomment 'must-have' pour une situation comme la notre.

… Et vous, auriez-vous une proposition à faire, pour trouver plus d'informations ou assurer nos arrières ?

Hm.. Gaël ? Heureuse de vous rencontrer, même si les circonstances ne sont pas au premier abord les meilleures. "


Elle jeta de temps à autres un œil vers son ordinateur, et alors qu'elle s'apprêtait à donner à Mizuri la feuille noircie à son intention, elle se retourna vers son ordinateur pour pianoter avec dextérité sur les touches. Visage plus qu'inexpressif, ses yeux gris acier allèrent doucement vers une couleur bleu glacier. Ne pas se méprendre, cela ne signifiait qu'une chose ; Rose se concentrait et était intéressée par ce qu'elle faisait. Elle laissa donc la feuille sur la table, une main dessus, tandis que l'autre s'affairait à protéger sa technologie de pointe. Elle jonglait entre différents onglets et fenêtres, et appuya finalement sur la touche 'enter'. Un corbeau doré envahit l'écran, avec le mot 'Raven' écrit en lettres gothiques en dessous du symbole. Qui ne rendait plus rien visible, sauf une fenêtre où elle écrivait des codages complexes.

Coriace, ce Hacker, pour qu'elle en vienne à devoir utiliser son joyau. Si Gaël s'y connaissait en informatique, elle allait sûrement reconnaître le logiciel, Golden Raven Weapon. Espérons qu'elle ne lui pose pas de questions, sinon cela allait finir en questionnaire de l'Inquisition Espagnole, chose qui risquerait de l'amuser mais de l'agacer également. Les logiciels de hacking avaient tous leur réputation, ainsi que leur concepteur. C'est elle qui avait programmé Golden Raven, qui avait fait certains ravages sur des informations confidentielles internationales, mais elle avait arrêté il y a de cela trois ans, mystérieusement. Et si cette Tochi reconnaissait en notre fleur celle qui se faisait appeler Raven... Alors Gaël devait avoir un sacré bon niveau en informatique. Les quelques codages qu'elle avait fait dans l'avion lui attestait qu'elle n'était pas une simple geekette, la Cheffe était certaine de cela.

Ses yeux bleu glacier allèrent progressivement vers leur jaune sable normal. Fichtrement coriace, celui-là, ce n'est pas du simple fil à retordre qu'il lui avait donné. Son programme fit effet, et elle accéda aux informations, qu'elle intégra prudemment à son ordinateur après avoir déjoué plusieurs pièges. Heureusement que son adresse IP la faisait passer comme une personne dans l'aéroport de Rome et non à Naples. L'un n'empêchait pas l'autre, elle allait se faire repérer. Elle activa le Golden Raven Shield, protégeant ainsi ses données et celles fraîchement acquises. Aussitôt après, sans prendre de risques inconsidérés, elle se déconnecta du réseau, sécurisa à nouveau son ordinateur et l'éteignit. Deux sites piratés, un bon score. Elle allait devoir attendre et prendre ses précautions avec un CD de piratage, et voir aussi si un programme à retardement n'avait pas infiltré ses données ou son système. Enfin, pour l'heure, elle avait une heure pour y réfléchir, pas plus. Elle barra les deux premiers sites de la liste. Done. Se tournant enfin vers Mizuri, Rose lui tendit la feuille qui lui était destiné après avoir rajouté quelques données.

" J'apprécie votre cadeau, Mizuri, et il ne me semble pas avoir dit que j'avais pour intention de m'en séparer, non ?

Ils sont aux aguets, c'est certain. Lorsque des mafias se font annihiler à Naples, une Capitale Mafieuse par excellence, il y a de quoi être aux aguets pour eux. Ce n'est pas étonnant. Vous avez cependant raison sur un autre point. Sur quoi sont-ils aux aguets, autre que pour protéger leur territoire ? Là est une autre question, et nous sommes ici pour découvrir la réponse à cette question. Et de l'éliminer sans état d'âme. De l'empêcher de nuire de toutes évidences, nous verrons comment le moment voulu.

Les grands lieux de la ville sont toujours bons à repérer, peut-être que des organisations mafieuses ont élu leur QG dans ces endroits-là. Auquel cas, pour trouver des informations, ce sont les meilleurs endroits, vous nous les montrerez après que Gaël et moi-même ayons fini de réunir les informations qu'il nous faut.

Quant à l'ordinateur... Ne vous en faites donc pas pour cela, ce n'est pas grave, Mizuri. Et je vous interdis de vous sentir inutile à cause d'un élément comme celui-ci, car cela est ridicule. Dites-vous bien que votre regard a beau être parfois naïf ou stupide, c'est un regard différent qui nous fait voir les choses autrement et nous remet en question. Alors... Ne perdez surtout pas ce regard, quoiqu'on en dise, il peut nous sauver la vie. Ce n'est qu'un des nombreux éléments qui montrent votre utilité. Et cessez donc de me vouloir me protéger, Mizuri, je suis en mesure de le faire moi-même. Oh, j'ai à vous parler, à ce propos... Plus tard, voulez-vous ?

Votre deuxième proposition me semble intéressante, mais je ne sais pas si nous devrions y aller tous les trois ensemble. Par contre, il ne faut surtout pas que nous allions les retrouver à l'aéroport, ils vont forcément se douter de quelque chose. Nous les retrouverons plutôt dehors, cela vaut mieux et... Nous faire des alliés, même eux, est nécessaire pour assurer nos arrières. Ne prenez aucun risque inconsidéré, Mizuri. Quelque soit l'aura que vous savez dégager... Tiens, à ce propos... Ce n'est pas encore l'heure. L'heure ne me dit pas de sourire, bel homme, et je ne le ferais pas pour l'instant. Qui sait, avec votre pugnacité, peut-être y arriverez-vous bientôt...

… Mizuri ? Cette aura meurtrière... Je ne vous demanderai pas d'où vient-elle, vous me le direz si vous le souhaitez, mais seulement si vous le souhaitez. Cependant... Utilisez-la pour défendre, pas pour attaquer. Effrayez un ours, et il vous attaquera. Protégez vos compagnons, l'ours vous tournera autour, mais ne vous attaquera pas, et pourra même vous révéler de précieux éléments par ses gestes et son silence. Ne l'oubliez pas... Et ne mettez pas votre vie en danger impunément, voulez-vous... ?

Bon, nous finissons avec Gaël, et nous allons faire un tour dehors, et vous nous montrerez le Palais Royal et les autres lieux emblématiques... Si vous le voulez bien, pour sûr. En passant, prenez mon dossier et lisez-le, les recherches supplémentaires que j'ai faites vous seront utiles. "


Elle continua son hacking, et après avoir sauvegardé toutes les données nécessaires, un pépin survint. Un logiciel qui marchait à retardement, elle le savait, elle se l'était dit, alors pourquoi diable ne s'était-elle pas écoutée... Elle activa son Golden Raven Shield, et ce fut la dernière chose qu'elle fit car l'écran devint noir. Un juron manqua de sortir de ses lèvres, mais elle resta aussi silencieuse qu'inexpressive et impénétrable. Elle avait protégé et avait lancé le 8, son ordi était protégé, point. Elle n'allait pas passer sa vie derrière un écran non plus. Elle se tourna vers Gaël, écrivant si rapidement que sa main devint irréelle.

" Bon... Quelles informations avez-vous trouvées jusques ici.. ? Ah, et si vous avez besoin d'aide, je peux y répondre. "

Après tout, elle restait Raven. Et Cheffe des Tochis. Et elle avait toujours plus d'une carte en main et qu'elle n'avait pas joué... En attendant la réponse de Gaël, elle se dirigea vers la baie vitrée et s'y adossa. Pourquoi diable les plus belles villes avaient toujours un côté si obscur... Ses yeux se déportèrent sur la gauche, mais pas de manière significative. Sniper sur un toit. Elle suivit la trajectoire de l'arme, tomba sur un grand carrefour et... sur les trois individus qui les avaient fouillés. Elle plissa les yeux en voyant que les trois individus se dirigeaient vers eux. Allaient-ils dépasser les Tochis ou entrer dans l'hôtel ? Attentive à tout ce qui se passait autour d'elle, inexpressive à souhait, Rose réfléchit à toute vitesse.

Trois choix s'offraient à eux, et celui ayant le plus de probabilité de se produire était celui qu'elle redoutait le plus...

H.R.P:


Dernière édition par Rose Nihrai le Sam 24 Mai 2014 - 20:28, édité 1 fois
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Mizuri Ichio
Sous chef du clan Tochi | Victime de la cb
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MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptySam 24 Mai 2014 - 20:10

Après que le sous-chef eut terminé son discours, Rose lui fit comprendre qu’il n’était pas nécessaire d’envoyer quelqu’un sur les lieux d’un geste de la main. Sa puissante cheffe était peut être silencieuse mais elle savait se faire comprendre facilement par des gestes simples et précis. Pendant qu’elle écrivait Mizuri écoutait la prise de parole de Gaël, contrairement à lui elle ne divergeait pas beaucoup, la preuve était qu’elle n’avait même pas répondu lorsqu’il annonça son nom.
Un proportionnellement pas avantagé sourire s’invita sur le visage du brun, et bien ça se voyait qu’ils étaient en mission et pas en vacances à Naples.
Rose écrivait sur deux pages séparés, elles étaient certainement destinées à chacun d’eux.  Elle donna la première feuille à Gaël puis se retourna vers son précieux ordinateur, et avant de donner sa réponse à Mizuri elle se mit à pianoter avec vigueur sur les touches de son clavier.
Les lettres et chiffres défilaient sur l’écran et le sous-chef n’y comprenait juste… rien.
Ses maigres connaissances en informatique et au hacking était dû aux films américains qu’il avait regardé pendant sa jeunesse, autant dire qu’à part connaître le mot hack, merde, et pirate il ne fallait pas lui demander de faire ce que faisait sa cheffe en ce moment.
Cependant pour autant attirer l’attention de Rose ce qui était en train de se passer était important, devant lui devait surement se déroulait un « duel » d’informaticien.
Etant totalement impuissant face à la situation il laissa la fleur silencieuse agir, jusqu’à ce qu’un oiseau doré apparaisse sur son écran.
Cette fois Mizuri sourit largement, c’était comme dans les films ! Puis il reprit un peu de sérieux, cette fois ce n’était pas la vie d’un personnage fictif qui était en jeu mais la leur.  Il espérait que Rose allait gagner ce duel.
Soudainement sa cheffe se retourna vers lui et lui donna sa réponse, étant donné qu’elle n’agit pas plus que cela le sous-chef pensa qu’elle avait réussi à battre le second hacker, elle était si douée que ça en informatique ? Décidemment il trouvait la jeune fleur bourrée de talents.

Doucement les yeux du brun se posèrent sur les écritures devant lui, il commença à la lire paisiblement.
Sa première réaction fut :

« Non vous n’avez jamais déclaré que vous alliez vous en séparer c’est vrai. Mais je ne sais pas j’aime bien vous voir avec en fait. »

Il continua de lire plus rapidement, ainsi donc sa proposition n’était pas si inutile qu’il le pensait.  Tout comme lui finalement, car Rose désirait qu’il montre les grands lieux de cette ville, qu’il soit en quelque sorte le guide.
Cet idée l’enchantait, il sourit donc simplement.
La suite du texte concernait l’ordinateur. Rose lui demandait de ne pas se sentir inutile, mais le sous-chef connaissait largement ses aptitudes, et même si il n’était pas brillant pour faire avancer la mission il savait qu’il y avait plein de moyens de se rendre utile, il pourrait être le garde du corps de Gaël, ou même être celui qui faisait les courses !
Son sourire s’agrandit encore un peu lorsqu’il lut la description de son regard, Rose aimait bien qualifier chaque parti de son être comme stupide, est ce tout ce qu’il inspirait ?
Il observa Gaël quelques secondes, c’est vrai qu’elle ne lui avait pas répondu. Rose devait avoir raison une fois de plus, il n’inspirait pas crainte et force mais bien stupidité et naïveté, et après tout c’est bien ce que le Tochi recherchait, plus précisément ce qu’il était. Il avait déjà donné les explications de son caractère à Camille, et en était venu à ces conclusions, il était tout bonnement un imbécile.
Par la suite la plus puissante des Tochis fit allusion à sa réaction lorsqu’ils étaient encore à Rome. En guise de réponse il ne fit que rajouter :

« Je ne refuserais jamais de vous parler Rose, et désolé d’avoir agi ainsi, ça a été plus fort que moi haha. »

Il reposa ses yeux sur le document. Il ne lut que les premières phrases avant de répondre sans décrocher de la feuille.

« Au vu de ce qu’il vient de se passer je pense que je peux me charger de retrouver ces gens pendant que vous vous chargiez de tous ces trucs d’ordinateurs. C’est une tâche que n’importe qui pourrait faire après tout alors pourquoi pas moi hein ? »

Pour appuyer sa maigre argumentation il gardait un sourire confiant accroché à son visage. Cependant le reste du paragraphe attira son attention.
Qu’avait-elle voulut dire par aura ? Et puis ce compliment…. « bel homme », ce n’était sans doute qu’une marque d’affection mais le tochi ne put s’empêcher de rougir légèrement. Il sentit une sorte de « gné » qu’il voulut s’échapper de sa gorge mais il le retint de justesse en terminant la lecture de sa phrase.
Il échangea un bref regard avec sa cheffe, lui semblait amusé, elle restait inexpressive. Elle avait donc vu son proportionnellement pas avantagé dessin, mais il était d’accord avec elle, elle ne sourira pas maintenant, et c’est pourquoi le brun continuerait d’essayer ! Surtout étant donné que la toute dernière phrase lui laissait comprendre qu’il avait une maigre chance d’y parvenir, sa motivation ne fit qu’encore plus renforcé.
Cependant ses yeux s’écarquillèrent, ses mains se crispèrent froissant la feuille qu’il tenait. Son sourire habituel disparut.
Il recula de deux pas et approcha la feuille de lui pour la cacher. Gaël ne devait pas lire ces deux mots.
« Aura meurtrière. »
Paniqué il regarda en direction de Rose, qui désormais observait les alentours par la baie vitrée. Elle savait.
Le sous-chef se mordit la lèvre inférieure. Il n’était pas comme ça, il ne l’était plus, pourquoi ça le rattrapait sans cesse ? Il faisait tout pour ne pas que ça remonte, pour qu’il reste l’imbécile qu’il était, celui qu’il avait toujours voulu être. Bon sang il était heureux comme ça ! Et il désirait le rester toute sa maigre vie maintenant.
Il termina de lire sans aucune autre réaction. Il enfoui le papier profondément dans sa poche, personne ne devait lire ça. Absolument personne. Croisant une nouvelle fois le regard de Rose, il fit comprendre tout simplement, sans aucun sourire et avec un regard sérieux, que ceci devait restait entre eux. Entre eux deux seulement, personne d’autre ne devait entrer dans la confidence.
C’est à ce moment précis qu’on toqua à la porte.
Etant le plus proche de celle-ci Mizuri s’approcha en déclarant :

« J’y vais-je suis juste à côté. »

Une fois qu’il parcourut la maigre distance le séparant de la porte il l’ouvrit, il tomba nez à nez avec un homme plus grand que lui et plus imposant, mais habillé d’un costume trois pièces et d’un nœud papillon, en regardant plus bas il aperçut un chariot de service sur lequel trôné une bouteille de vin accompagné de trois verres en cristal vide.
L’homme déclara à l’attention du sous-chef :

« Bonjour, l’hôtel offre une bouteille de vin à chaque nouveau locataire. Désirez-vous que je vous la donne à l’intérieur ? »

Le brun regarda, pouah du vin pensa t’il d’abord. Puis ne voulant pas blesser l’employé il la saisit avec les trois verres et annonça :

« Non très bien, merci. Je me charge de l’apporter à mes camarades, bonne journée ! »

Mizuri avait récupéré son sourire habituel. Il ne voulait plus se préoccuper de cette conversation pour le moment, elle devait s’enfouir au fond de lui avec tout le reste. Il se retourna et gaiement marcha vers Rose et Gaël. Cependant il se prit les pieds dans le long tapis à l’entrée de la pièce et s’étala de tout son long sur le sol.
Dans sa chute il lâcha la bouteille qui vint s’exploser au sol un mètre devant lui, avec les trois verres. D’abord gêné il releva sa tête, puis son odorat l’alarma. Il huma l’air rapidement pour ne pas montrer aux deux autres tochis que dans son passé il avait du se comporter tel un animal, ce qui a développé certain de ses sens.
Il se releva et en souriant timidement annonça :

« Hum avant que vous ne me fassiez la leçon pour avoir abîmé un bien de l’hôtel ou que vous vous moquiez de moi toutes les deux je tiens à signaler que ma maladresse vient certainement de nous sauver la vie. Ce vin était empoissonné. »

Se redressant entièrement cette fois, il regarda ses deux interlocutrices avant de déclarer un proportionnellement pas avantagé sourire en coin :

« Je pense qu’on devrait rattraper Paolo pour qu’il nous explique. Enfin par Paolo j’entends l’employé qui m’a donné la bouteille, de toute façon vu qu’on est à Naples il y a de grandes chances qu’il se nomme Paolo non ? Enfin bref  comme je suis le seul à l’avoir vu c’est peut être mieux que je parte à sa recherche pour savoir qui l’envoie pendant que vous vous occupiez de tout ce qui est informatique et de retrouver nos aimables fouilleurs ? »

La puissante Rose fit juste un signe de la tête, cela suffisait pour que Mizuri se retourne et parte en trombe à la recherche de l’employé.
Une fois dans le couloir il regarda à droite et vit les portes de l’ascenseur se refermait sur la personne qu’il recherchait.

« Et mince je vais devoir le rattraper par les escaliers, pfouuu ça commence bien. »


H.R.P :

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Rose Nihrai
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MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptyMar 16 Sep 2014 - 19:03

Elle tourna la tête vers son sous-chef. La jeune Cheffe n'avait pas réagi, malgré tout ce qu'il avait pu dire en réaction avec ce qu'elle lui avait écrit. Et elle venait de plonger son regard sable dans les iris sérieux de Mizuri. Elle se doutait bien qu'il ne voulait pas que cela s'ébruite aussi elle griffonna quelques mots sur un petit bout de papier et s'avança vers son sous-chef pour poser le bout de papier contre le torse du jeune homme, qui le rattrapa. De très simples mots étaient écrits, remplis d'une telle froideur et d'une telle sécheresse qu'il aurait pu se dire que Rose était possédée, tant son écriture transpirait de vie normalement. Qu'est-ce qui était écrit ?

'' Fallait pas déployer votre aura de la sorte et sur un rayon aussi grand. Arpète. ''

Ces mots étaient durs, sans aucune délicatesse, mais n'étaient pas là pour blesser. Malgré la sécheresse de ces paroles, notre jeune fleur avait surtout voulu dire qu'elle n'était sûrement pas la seule à l'avoir sentie. Fermant les yeux, Rose était déjà assise devant son ordinateur, utilisant une clef de « boutage » afin d'accéder à son système. Une fois plusieurs opérations faites, elle commença à se concentrer sur les sites, écrivant certaines informations pour Gaël, pile au moment où on toqua à la porte. Elle ne réagit pas aux paroles qui étaient dites, et laissa couler, ne se retournant que pour regarder l'homme. Tiens, elle allait apprendre deux trois tuyaux à Mizuri, vu qu'il commençait à saisir ce qu'était une aura. Qui, en soit, pouvait être considéré comme un pouvoir, alors qu'il n'était que l'énergie vitale. Celle des élèves de Seikoku était simplement plus developpée, grâce à leurs pouvoirs, et bloquer l'énergie vitale était bloquer le pouvoir. Encore fallait-il savoir où frapper, ce qui était une autre histoire car le point de départ changeait selon la personne.

Oui... Elle se devait de lui en toucher quelques mots... Seuls les plus doués ( dont les Chefs de Clans ) savaient bien maîtriser leurs auras, et encore... C'était l'exercice d'une vie... Et elle se refusait à ce que son crétin de sous-chef apprenne tout sur le tas. Elle respira calmement, et s'apprêtait à reprendre ses piratages quand un bruit de verre brisé la stoppa dans son geste, une seconde. Elle commença tout de même son piratage, vérifiant du coin de l'oeil ce qu'il se passait sur l'écran de Gaël et ce que le Tochi stupide faisait de l'autre coin – de l'autre oeil accessoirement –. Elle continua de pianoter sur son clavier, barrant un troisième site au passage. Et ben, celui-là était trop simple. Elle ouvrit les différents fichiers... Qui ne s'ouvrirent pas. Ah... Pas si simple, elle allait devoir tout décrypter, ce merdier... Lorsqu'une série de chiffres et de symboles sans queue ni tête apparurent à son écran, elle posa sa main sur sa joue, coude sur la table basse. Espérons qu'elle n'allait pas y passer trop de temps...

« Hum avant que vous ne me fassiez la leçon pour avoir abîmé un bien de l’hôtel ou que vous vous moquiez de moi toutes les deux je tiens à signaler que ma maladresse vient certainement de nous sauver la vie. Ce vin était empoisonné. »

Elle regardait les trois nouvelles fenêtres sur son écran, jugeant du temps qu'elle allait devoir mettre pour son décryptage, avant de s'arrêter. Poison... Elle tourna la tête vers ce que faisait Mizuri, visage toujours aussi inexpressif, et activa ses logiciels. Elle demanda juste à Gaël  de vérifier et de réajuster au cas où, et la fleur avait vu juste, la jeune plus-que-geekette l'avait bel et bien reconnue. Mais n'avait rien ajouté, se contentant de hocher la tête et continuant ses hackings. Une fois arrivée à la hauteur du vin éparpillé, elle se pencha au sol et releva quelques résidus de tanin. Qu'elle roula entre deux doigts, avant de les porter à ses narines. Double poison, oui. Il y avait donc des mafieux dans cet hôtel...

« Je pense qu’on devrait rattraper Paolo pour qu’il nous explique. Enfin par Paolo j’entends l’employé qui m’a donné la bouteille, de toute façon vu qu’on est à Naples il y a de grandes chances qu’il se nomme Paolo non ? Enfin bref  comme je suis le seul à l’avoir vu c’est peut être mieux que je parte à sa recherche pour savoir qui l’envoie pendant que vous vous occupiez de tout ce qui est informatique et de retrouver nos aimables fouilleurs ? »

Elle se releva et regarda profondément Mizuri, avant de se prononcer. Puis, elle alla ouvrir une valise, sans donner sa réponse, et prit une boule de sable, qui disparut en deux secondes, sans révéler ce qu'il y avait à l'intérieur.

Sable, tu files à la Gare Centrale. Et si jamais Mizuri s'y dirige, tu me préviens de suite et je viens.
Je fais comme ça, ma douce...

L'invocation, toujours dématérialisée, se matérialisa sous une forme tellement petite qu'il n'était pas visible. Il grandit légèrement, à peine visible pour la Cheffe – qui ne le voyait que parce qu'elle savait qu'il était là – qui se releva et se tourna vers son sous-chef en hochant sa tête, lui donnant quartier libre. Il partit en trombe dans les couloirs, et elle retourna à son ordinateur. Le décryptage du premier fichier était une liste des personnes mafieuses et celles qui ne l'étaient pas. Elle ferma ses yeux, les rouvrit, et garda toutes les têtes en mémoire. Le deuxième fichier était un emplacement  des rassemblements et de certains Qgs de mafias. L'un des lieux de rassemblement était la petite place derrière la Gare Centrale... Ils n'avaient donc pas changé leur habitude... Le troisième fichier, lui, n'était pas encore décrypté. Il lui prendrait plus de temps, et elle n'avait pas assez de puissance pour le décrypter. Elle sécurisa le fichier et l'enregistra sur une de ses clefs USB.

Elle demanda plusieurs fois à Gaël de mettre toutes les informations acquises sur une clef, ou plusieurs, afin que le trio puisse y avoir accès. Elle se lança dans le hacking du prochain sur sa liste, et ceci fait, elle fut frappée par une donnée du site mafieux. Non... Un gouvernement de l'ONU avait failli avoir accès à la hiérarchie des mafias... ? A.ï.e... Elle poussa son hacking, jusqu'à tomber sur « Golden Dragon dit Raven », et tout ce qu'elle lut lui fit ni chaud ni froid. Les dernières phrases, en revanche, la laissèrent aussi impénétrable qu'inexpressive. ... Quoi... ? Elle poussa d'autant plus ses recherches d'informations, quand une donnée de son bouclier lui informa que quelqu'un commençait à percer ses défenses. Elle se retira du site et augmenter le niveau du Golden Raven Shield. Et garda ce qu'elle venait d'apprendre pour elle-même, en s'infligeant une claque mentale. Oh mon dieu...

C'est sur un autre esprit, bien que son inexpression ne révéla rien, qu'elle s'attaqua au hacking du dernier site de sa liste. Qui ne fit que confirmer ce qu'elle venait d'apprendre, en lui donnant des informations supplémentaires et des détails non négligeables. Elle poussa ses recherches, là aussi, pour voir s'il n'y avait pas autre chose. Se fit jeter la première fois. La deuxième aussi. Parvint à infiltrer les données à la troisième tentative et se détendit. Elle lut, enregistra, tout ce qui lui passa sous la main après l'avoir soigneusement sécurisé. Se tourna vers Gaël, à qui il ne manquait plus qu'un site fichtrement bien protégé. Rose installa son logiciel Golden Raven, lui montrant comment passer d'un niveau à l'autre et les spécificités de ce logiciel. Et ce qu'il fallait faire avant de le quitter... Après lui avoir fait promettre de ne pas en toucher un mot à qui que ce soit, elles s'échangèrent leurs informations, et rangèrent leurs affaires dans leurs chambres respectives. Rose alla retrouver la Tochi, quand une voix retentit dans son esprit. Déjà... ? Elle regarda sa montre. Une heure que le stupide niais était parti.

Rose ! Mizuri va droit sur la Gare Centrale. Je le sens arriver, il sera là dans vingt, trente minutes au plus tard.
... J'arrive.

Rose demanda à Gaël de se charger seule du dernier site et des deux autres en annexe qui leur avaient été donnés, signalant seulement qu'elle devait partir en urgence. Et elle fila à son tour par les escaliers, prit une carte au passage pour se repérer, mais elle se fiait surtout à son invocation qui la guidait plus ou moins bien. Plus car il lui montrait des raccourcis, moins parce que si elle l'écoutait à la lettre, elle se serait prise plein de murs dans la face. Elle avait ses armes sur elle, mais pourtant nul n'aurait pu les entendre lorsqu'elle se déplaçait à toute vitesse. Elle déboucha sur une petite place derrière la Gare Centrale, et resta cachée dans une ruelle sombre. Son trajet avait duré un quart d'heure, et même si elle ne le montrait pas, elle était essoufflée. Son invocation fit son apparition à ses côtés, et elle le regarda un long moment. Long moment durant lequel Sable lui fit part de toutes les sensations, bruits, images, odeurs, tout, qu'il avait ressenties dès l'instant où il avait quitté leur « chambre » de l'hôtel. Elle repéra les lieux, et lui demanda alors où était Mizuri.

L'aigle rocheux aux ailes sableuses lui désigna une ruelle adjacente, et la jeune fleur escalada silencieusement le mur, évitant fenêtres et balcon, marchant sur les toits sans émettre un seul bruit, et s'arrêta à un endroit où elle voyait tout sans être vue. Elle était allongée, hein... Elle observa la scène, sans reconnaître un mafieux dans cette bande, mais les scruta assez bien pour imprimer leurs physiques dans sa mémoire. Ceux-là, elle devra s'en méfier. Elle s'apprêta à repartir quand ses yeux captèrent un petit détail, anodin pour certains, pas du tout pour elle. L'un d'entre eux, un seul dans cette quinzaine voire vingtaine de mafieux, n'avait pour arme que des couteaux de jet ainsi qu'une dague. Visibles. Tiens, mais un fichier qu'elle avait décrypté avait mentionné une personne portant ces armes... Elle plissa les yeux, et jeta un coup d'oeil à sa montre. Elle s'était déjà absentée... vingt minutes ? Autant ?

Entendant son sous-chef arriver, elle s'aida, pour la descente, des gardes-corps en feraille noire qui saillaient du mur. Elle atterrit ainsi derrière Mizuri, telle une brise imperceptible, et plaqua sa main, sans douleur mais fermement, sur les lèvres de celui-ci. Elle ne se montra pas dans le champ de vision de son sous-chef. Son bracelet de perles bleues, en revanche, était dans son champ de vision, aussi il la reconnaîtrait. Elle entrouvrit alors les lèvres pour laisser s'échapper un murmure, sec mais doux, de sa voix toujours aussi enfantine, cristalline et mélodieuse.

- Ma...fieux... Trop... a.. armés... Ren...trons...

Par « trop », elle voulait surtout dire qu'elle ne savait pas s'ils avaient des facultés en plus ou non. Et qu'elle ne savait pas non plus s'ils étaient filés ou non. Une vibration dans l'air et, inconsciemment, elle jeta sa main en arrière et fit apparaître son arme, un nodachi assez grand. Un petit bruit d'impact fit comprendre que l'arme l'avait protégé d'un objet métallique. Elle se retourna, vit qu'il s'agissait d'une balle - de pistolet... - et regarda l'homme face à elle. ... Hein ? Un des hommes de la réception qui avait été braqué sur l'ordinateur de Gaël quand ils avaient demandé la clef de leur chambre – les clefs pardon – et validé la réservation de Seikoku ? Visage inexpressif, sans qu'elle n'ait bougé par rapport à comment elle tenait Mizuri, elle jeta un rapide coup d'oeil sur la place, vérifiant que personne n'avait entendu le bruit d'impact. Trois personnes avaient jetés leurs yeux autour d'eux, sans les réperer.

Elle lâcha Mizuri et, alors que l'homme arma de nouveau son bras pour tirer, Rose leva sa propre arme devant elle. Qu'elle n'avait pas encore dégainé. Alors qu'il allait appuyer sur la détente, la Cheffe des Tochis s'élança vers lui, d'une rapidité telle que le geste qu'elle exécuta après parut flou. Elle avait dégainé et, sans aucune pitié,  venait de dézinguer la veste de l'homme. Son bras droit – qui tenait l'arme – se mit à saigner abondamment et la fleur épineuse se retourna vers sa victime, inexpressive. Elle venait d'agir avec une certaine cruauté. ... Enfin, c'est ce qu'on pensait si on ne la connaissait pas un peu... Il suffisait, en effet, de la connaître un minimum pour savoir qu'elle venait d'assurer ses arrières. De manière incompréhensible, le bras tomba, formant un tas de sable. Pas une seule trace de sang. La situation était incroyable, et Rose tenait fermement les lèvres de sa proie fermée, pour éviter que celui-ci ne crie sa douleur et ne prévienne les autres. Pas plus de cinq secondes ne s'étaient écoulées depuis qu'elle s'était élancée et qu'elle l'avait plaqué au sol.

Elle attendit. Elle attendit un long moment, à peu près dix minutes, avant que la tension des mâchoires de cet homme ne se relâche, lui faisant comprendre qu'il dominait sa douleur. Plutôt rapide, pour un simple employé... Elle plongea des iris d'une couleur de sable blanc cassé dans celles, émeraudes, de celui qu'elle tenait toujours fermement plaqué au sol. Relâcha la prise de sa main sur la bouche de sa proie. Elle ne fit que le regarder, sans dire un mot.

- Qu... que voulez que j-... je vous dise... Camorra a des... prob-...blèmes...

Le visage de Rose ne cilla pas, et elle ficha son pouce dans la gorge de l'homme, lui faisant comprendre ainsi qu'elle le savait déjà. Paniqué, l'homme poursuivit dans un murmure.

- J-j-je vous jure que je.. ne sais.. absolument rien... Mes sup-... supérieurs m'ont... simplement demandé de... surveiller... toutes les interfaces... informatiques... Apparemment, Raven serait de r-... retour... Elle a... été aperçue... lors d'un rassemblement ma-...fieux... à Papua..., il respira avec difficulté, jugulant la douleur, et reprit. J'étais chargé... de lui... bloquer... l'accès à certaines informations... pendant... qu'un serviteur... allait tenter... de tuer... l'arrivée des nouveaux gamins... Je n'ai réussi qu'à... bloquer... un fichier... pour ralentir le... décryptage... Ils veulent... tuer... la b..brune...

Alors c'était contre lui qu'elle s'était battue en hack... Hm. Elle ficha son pouce plus profondément dans la gorge de l'homme, qui émit un gémissement de douleur étouffé. Ses yeux parlèrent seuls et la jeune fleur stoppa son geste.

- Attendez... Je peux... juste vous dire... que la mafia a... souhaité prendre... des mesures... préventives... Ils tuent les... potentiels... hackeurs.. Et à côté... Camorra veut... agrandir... son influence... en Asie... qui était jusque là bloquée par des institutions où... un gêneur leur mettait... les bâtons dans les roues...

Rose resta inexpressive et se leva, relâchant enfin sa proie sans le libérer de l'étau de son regard. Il posa une question, d'une voix étranglée et paniquée. Allait-elle le tuer ? Le laisser en vie ? Et l'homme, derrière, que ferait-il ? En guise de réponse, la Cheffe des Tochis déploya une formidable aura meurtrière autour d'elle, que Mizuri pouvait ressentir. Une aura meurtrière qui constituait une réponse en soi. S'il ne gardait pas le secret sur ce qui s'était passé dans cette ruelle, elle le tuerait sans aucune hésitation. Et s'il dévoilait que Raven avait réussi à pirater ce qu'elle protégeait, là aussi elle le tuerait. Il se tut, et regarda son bras inexistant. Elle saisit la question dans son regard, et le tas de sable, anciennement le bras droit de cet homme, bougea pour former un mot. Un seul. « Agression ». Autrement dit, message subliminal, « faites passer cela pour une agression ».

Un regard entendu passa entre eux deux et il se releva péniblement, après avoir cru à une hallucination. Le sable avait disparu... Il émergea de la ruelle et, aussitôt, Rose entoura les hanches de Mizuri et le força à une course rapide. Elle avait rapidement écrit sur le calepin et l'avait passé à son sous-chef, avant de le reprendre quand celui-ci avait fini de lire. Les quelques mots. '' Navrée que vous ayez eu à voir cela... Et ne me jugez pas sur cet acte. '' Vingt minutes après, ils étaient en bas de l'hôtel. Elle monta, mains derrière la tête, attitude totalement détendue malgré son visage inexpressif, et marcha lentement. Arrivée dans la chambre elle alla dans  ses valises et sortit un détecteur de bande large. Prit un verre d'eau, et neutralisa tous les micros et petites caméras dissimulées. Elle posa le verre d'eau et, geste totalement inapproprié pour elle, se précipita dans la chambre de Gaël. Elle avait montré un attachement à son portable, ce qui, avec la révélation de cet homme, signait son arrêt de mort. Et en plus... Gaël n'était pas là et, à la place, elle sentit de suite une odeur de sang seché. Elle se pencha et observa la pièce, tous les recoins. Dans un coin du mur, à côté de la porte, à moitié sous la tapisserie de sol, elle repéra un pli. Elle tata l'endroit et reconnut de suite ce que c'était...

Une clef USB, enveloppée dans du papier. « Hell (Benvolio) tuer Raven ». Elle avait dû écrire cela dans la précipitation. Hell... Dit Benvolio... C'était qui, lui ? Elle sortit de la chambre de Gaël, alla dans la sienne et lut les informations sur la clef de la brunette sur son ordinateur. Son inexpression ne laissa rien passer, mais sa voix, toujours aussi enfantine, cristalline et mélodieuse, laissa apercevoir l'urgence.

- Mizuri, venez.

Lorsque celui-ci arriva, son ordinateur était planqué et elle grifonna sur son calepin, aussi rapidement que silencieusement, et avec la même écriture.

'' Il faut qu'on retourne à la Gare Centrale ce soir. Nous nous sommes trompés. Camorro n'a pas disparue, et les mafias ne sont pas rentrées en guerre. Ils ne font que feindre. Et ils sont dirigés par deux personnes. Un qui peut soigner, et un autre qui maîtrise l'eau et sa température. Et ils ont capturé Gaël. ''
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Mizuri Ichio
Sous chef du clan Tochi | Victime de la cb
Mizuri Ichio


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Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] Empty
MessageSujet: Re: Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël]   Quand les Tochis s'y mettent... [PV : Mizuri, Gaël] EmptyDim 5 Oct 2014 - 22:25

Mizuri se précipita vers les escaliers, ouvrant la porte avec force et commença à descendre les marches quatre à quatre, il savait qu'il ne rattraperait pas le mafieux de cette sorte, il utilisa son pouvoir au niveau des jambes afin de s’accélérer en espérant ne croiser aucune personne de l'immeuble, risquant de les bousculer assez brusquement. Arrivé sur un tournant il glissa légèrement et vint percuter le mur avec toute sa vitesse, par chance il avait eu le temps de s'endurcir juste avant le choc, abîmant l'hôtel une nouvelle fois.

"Et mince..."

Il reprit sa course effrénée, et pensa au fameux paolo. Celui-ci devait être bien sagement debout dans l'ascenseur a regarder les étages défilés en sifflotant comme ci de rien n'était. Il ne se doutait certainement pas qu'un homme bien plus rapide que la normale faisait tout son possible pour lui tomber dessus, le pari allait il être gagnant?
Mizuri aperçut la fin de son calvaire en passant la porte du rez-de-chaussée face à lui, une nouvelle fois il l'ouvrit sans prêter attention et sortit dans le hall de l'hôtel. La serpillière venait d'être passé... Il glissa et fit un roulé tombé pour finir allongé sur le dos pas bien loin de la cage d'ascenseur.
Les portes s'ouvrirent doucement, et l'employé fit son apparition pour le plus grand plaisir du sous-chef.
Le tochi toujours dans cette position ridicule le pointa du doigt et déclara :

"Paolo arrête toi!"

Le mafieux n'eu aucun mal à reconnaître une de ses cibles. Il lança un regard paniqué et prit ses jambes à son cou. Mizuri se releva et continua la poursuite, ils passèrent dans les cuisines et sortirent par la porte de service.
Ils arrivèrent ensemble dans une petite ruelle, une légère distance les séparait désormais, le tochi sentait qu'il le tenait presque, mais il n'avait pas prévu que son adversaire n'avait pas encore joué toutes ses cartes. Le faux employé siffla et une moto démarra de derrière le brun, en trombe elle leur fonça dessus.
Mizuri se retourna au son du moteur, et n'eut qu'une petite seconde pour réagir et se jeter sur le côté afin d'éviter la collision. Quand il se remit debout, le motard avait déjà récupéré son complice et il repartait déjà sur la route...
Il ne pouvait pas baisser les bras maintenant, il reprit sa folle course et arriva le long de la deux voies, la moto filait déjà bien vite... Il tourna rapidement la tête et sourit d'un coup.

"Bon ca va m'épuiser, mais je vais avoir une chance de les rattraper au moins! Mais attend je me parle tout seul la? Bon bref."

Il s'approcha de manière non-discrète d'un poteau, s'empara d'une petite chaîne des deux mains qu'il brisa grâce à sa force, puis monta sur un vélo. Comme pour les escaliers il augmenta sa force et commença à pédaler en passant toutes les vitesses en quelques secondes.
Au loin il put voir la moto, elle avait ralenti, ils devaient penser l'avoir semer. Le tochi se mit sur la ligne blanche centrale et continua de pédaler aussi rapidement qu'il le pouvait, la distance séparant les deux "véhicules" diminuait, le brun se demanda à quelle vitesse il propulsait le pauvre vélo volé, d'ailleurs il faudrait qu'il le remette à sa place après... Puis il aperçut du coin de l’œil un visage se décomposant à son passage, il devait rouler anormalement vite. Bravo pour la discrétion...
C'est juste après que le mafieux déguisé en employé qu'il poursuivait se retourna et le vit, il refit le même regard paniqué que dans le hall de l'hôtel et tapa sur l'épaule du pilote. La moto accéléra.
Le tochi grogna, il sentait qu'il commençait à fatiguer, en levant les yeux il vit un feu passer au rouge trois cents mètres devant, c'était peut être sa chance! La moto recommençait à le distancer.
Cependant celle-ci grilla le feu, et Mizuri détourna le regard quand il entendit un fracas provoqué par une collision violente.
Il arriva au croisement lancé aussi, les freins d'un vélo n'était pas fait pour s'arrêter net, surtout à une vitesse bien supérieur des 50 km/h. Il se jeta sur le sol en se renforçant au maximum. Mais choc fut violent, et son épaule le sentit passer. Il mit quelques secondes à se remettre de son accident et se releva. Il frotta son épaule et fit un cercle avec son bras pour vérifier que son articulation marchait toujours, et par chance c'était le cas.
Quand il chercha la moto de la tête il put se rendre véritablement compte du chaos qui régnait au milieu de l'intersection. C'était un taxi qui venait de renverser le véhicule des mafieux, son chauffeur venait à peine d'ouvrir la porte pour aller voir les deux pauvres victimes de l'accident quand Mizuri entendit un crissement de pneu assez violent, il pivota sa tête et remarqua un troisième chauffard qui arrivait bien trop vite sur le lieu de l'accident, celui ci donna un coup de volant sur la droite pour éviter de percuter le taxi, il se dirigeait maintenant vers le trottoir, plus précisent vers un autre adolescent.
Le corps du sous-chef réagit avant son esprit, il se jeta sur l'adolescent le plus rapidement qu'il put et l'attraper avant de se propulser sur le côté à un bon mètre de distance de la seconde voiture. Une fois de plus c'était son épaule abîmé qui amortit le choc. Mais il avait réussi à éviter la collision de justesse. Il lâcha la personne qu'il venait de sauver et soupira de soulagement. Une fois debout il ajouta :

"Je suis désolée de vous avoir secouer... euh mademoiselle?"

Le tochi venait juste de se rendre compte que c'était une fille sur qui il venait de se jeter, et secrètement il espérait ne pas l'avoir saisi au niveau de la poitrine. Mais la jeune femme ne répondit pas et ne bougea pas plus, probablement trop secouée à la suite de tout ce qu'elle venait de voir.
Mizuri repartit alors vers la moto...

Une fois devant il mit les deux genoux au sol, et prit sa tête au creux de ses mains. Devant lui gisait le corps du pilote, le sang encore chaud continuer de se répandre sur l’asphalte, le flair du sous-chef le sentait.
Il ne l'avait pas tué, mais une personne était morte par sa faute, par la faute du sous-chef qui c'était juré de ne plus prendre de vie tant qu'elles ne mettaient pas en danger ses proches. Alors que son visage était en train de se décomposer et qu'au loin les sirènes des secours retentissaient, il se releva péniblement.
Même si il était psychologiquement instable à ce moment précis, il avait remarqué que le "Paolo" n'était pas sur les lieux de l'accident. Rose et Gaëlle était peut être en danger, il ne pouvait pas se permettre de se lamenter sur son sort dans ce moment là. Il inspira un grand coup pour chercher l'odeur de l'ex employé, et détourna le regard du cadavre d'une manière significative, comme si il voulait l'effacer de sa mémoire.
Il marcha pour s'écarter des lieux de la collision, en direction du mafieux qu'il poursuivait à la base. Vu que l'odeur était à peine perceptible, le brun put en déduire qu'il n'avait pas perdu de temps après l'accident pour continuer de fuir, laissant son ami giser au sol, sans même prêter attention à son état.
Il se mit à courir dans sa direction, mais au bout d'une quarantaine de seconde il sentit ses muscles le tirait. Il avait trop utilisé ses pouvoirs, il devait s'arrêter quelques temps s'il ne voulait pas se blesser gravement.
Alors Mizuri marcha, se servant toujours de son nez pour traquer sa cible malgré la distance. Au bout de quelques minutes celle-ci ralentit par ailleurs, elle devait penser avoir semé le tochi pas si innocent.
Tranquillement, le lycéen le suivait, jusqu'à une petite ruelle. Le mafieux l'aperçut et reprit une dernière fois son regard paniqué, en guise de réponse et pour se sortir de la tête ce qui c'était passé il y a une heure, le Tochi se força à sourire et lui fit coucou de la main, avant de commencer à courir dans sa direction.

Mais à sa grande surprise quelqu'un derrière lui plaqua la main sur la bouche, il se prépara à donner un violent coup de coude pour se libérer quand il aperçut les perles uniques de sa cheffe. C'était Rose, mais que faisait elle là?
Elle le mit en garde sur la dangerosité des mafieux, mais il n'en chassait qu'un lui non? Où sont les autres? En guise de réponse il put entendre le tintement de deux fer s'entrechoquant. Rose le lâcha brusquement, et Mizuri put voir Paolo au coin de la ruelle. Sans se retourner il se saisit d'un couvercle sur une poubelle et le lança pour l'assomer. Ce qui fut fait sans trop de bruit d'ailleurs. Quand il se retourna en direction de sa cheffe, le spectacle qu'il vit le saisit aux tripes. Rose venait de couper le bras d'un homme sans aucune once de pité. Mizuri se figea, puis inspira, il aurait fait de même si la situation avait été inverse, il ne pouvait pas la juger, de toute façon il l'aimait trop pour lui reprocher quoi que ce soit, c'est en partie grâce à elle qu'il a eu son nouveau départ.
Mais un silence pesant tomba sur la rue, pendant une dizaine de minutes Rose maintenait l'homme au sol pendant que Mizuri restait debout, témoin de la scène mais inutile. Il ne fit que regarder sa cheffe immobiliser l'homme, elle était venue ici juste pour l'aider et lui avait probablement sauver la vie une fois de plus.
Il mit ses mains dans ses poches et baissa la tête, repensant au crash qu'il avait indirectement provoqué. Comment faisait la surpuissante Tochi pour passer outre la douleur qu'elle pouvait infliger? Devrait il lui dire pour le pilote mort? Tant de question se bousculait dans sa tête quand le mafieux se mit à parler avec sa cheffe.
Enfin parler était un bien grand, puisque après une seule phrase Rose enfonça son pouce dans la gorge de l'homme. Celui-ci se mit à déblatérer un discours incompréhensible pour le sous-chef, raven? La brune? Camorra?
Le sous-chef haussa un sourcil, mais détourna le regard quand sa cheffe enfonça encore un peu plus sa main. Elle le torturait. Le brun plaqua sa tête contre un mur et inspira très fort, il ne voulait pas assister à cette scène.
La fin du discours n'éclaira pas plus le crétin de sous-chef. Il n'y connaissait rien à ce milieu, d'ailleurs il ne connaissait aucun mafieux.
Soudainement ses yeux s'écarquillèrent, Rose ne demandait rien de plus comme information sur les noms, un petit éclair de génie frappa Mizuri, une fois n'est pas coutume. Rose comprenait ce qu'il se passait actuellement, comment était ce possible?
Mais il fut tiré de ses pensées par une drôle de sensation, comme si la mort planait pas loin d'eux. Il se crispa et augmenta la résistance de son corps prêt à se battre s'il le fallait, mais en regardant sa cheffe ne pas bouger d'un seul pouce il comprit ce qu'il se passer. Les auras... Il venait de se remémorer les premiers mots qu'il avait lu avant de partir à la poursuite de l'homme en plein rêve à l'autre bout de la ruelle, d'ailleurs peut être devait il lui demander ce que signifiait arpète?
Puis l'homme partit et Rose tendit un calepin au niais, il sourit à moitié.

"Rose, je n'oserais pas vous juger. Surtout que vous n'êtes pas la seule à avoir dérivé de ce qu'on peut nommer le droit chemin aujourd'hui."

Mais à l'inverse de ses paroles, Mizrui pencha la tête un tout petit peu sur le côté et lâcha son habituel sourire, il allait renier ce cadavre une fois de plus, et oublier, tout oublier. Elle le saisit par la taille et avec une rapide course ils partirent vers l'hôtel, rentrant dans leur chambre comme si de rien n'était. Enfin pendant que Rose s'affairait à débusquer les micros Mizuri avait perçut une puissante odeur de sang, il murmura juste :

"Gaëlle?"

Puis commençant à paniquer il saisit le téléphone, et appela la réception, peut être était elle en bas? Puis il fit le tour de l'appartement de fond en comble, ouvrant même les placards, bon sang où était elle?
Rose l'appela alors, il débarqua en trombe dans la chambre et s'empara du calepin en le lisant à toute vitesse. Et ses craintes se confirmèrent. Il rendit le bout de papier à Rose et se retourna.
Puis il se mit une claque avec la main droite :

"Rose, j'ai oublié Paolo dans la ruelle..."

Il se retourna, il venait de faire une très grosse gaffe. Il enchaîna rapidement :

"J'ai plein de questions à vous poser Rose, mais je ne le ferais pas. La priorité c'est de sauver Gaëlle. C'est une promesse que j'ai faite quand j'étais dans l'avion pour Seikoku. Désormais les Tochis passent avant tout pour moi et je donnerais tout pour la sauver."
¨
Puis il se frotta le visage en inspirant. Tout se passer si vite, trop vite. Mizuri n'était pas habitué de se retrouver dans de telles suites d’événements, il était comme perdu, il n'avait aucune idée de ce qu'il attendait ni de ce qu'il devait faire.

"Vous vous en doutez je pense, mais je vais faire tout ce que vous allez me demander, je suis un peu un boulet c'est vrai, mais je ne connais rien à rien, je ne comprends même pas ce qui se passe. Ce n'est pas pour rien si c'est vous la cheffe de ce clan. Je pense vous l'avoir déjà dit mais je vous suivrais jusqu'au bout de ce monde et même d'un autre s'il le fallait, mais seul je suis inutile ici..."

Malgré le sourire qu'affiché Mizuri ses poings étaient bien serrés, il s'en voulait d'être aussi inutile, d'être un poids quand il s'agissait de réfléchir, de prévoir ou calculer, et il s'en voulait aussi pour ce qui était en train d'arriver à la nouvelle Tochi, cela ne faisait que quelques temps qu'elle était dans le lycée et elle était déjà en danger de mort. Si seulement il avait été là...
Son regard perdit un peu de son innocence, la petite lueur de stupidité qu'il avait habituellement se ternit, il allait passer outre son envie de non-violence, il allait le faire pour Gaël.
Cette décision lui fit mal mentalement, le visage de ses parents lui revinrent et il sentit les larmes montaient.
Il secoua la tête rapidement, il ne devait pas se laisser submerger, puis en regardant de nouveau Rose qui devait le croire fou il tenta d'expliquer :

"Il y a quelque chose que vous ne savez pas vraiment sur moi, je le dissimule au fond de moi depuis de longues années déjà et je continuerais jusqu'à la fin de ma vie probablement, parce que je porte un masque, mais un masque qui me rend heureux, qui me fait apprécier la vie, mais au fond de moi je suis un meurtrier."

Meurtrier, ce mot fit écho dans l'esprit de Mizuri, il tomba à genoux, il avait soudainement l'impression que quelque chose pompait son énergie, mais une voix retentit simplement dans sa tête :

"Mizuri... Mizuri, accepte le!"

Puis plus rien, le néant dans sa tête et son corps répondit de nouveau normalement. Il se releva, ça c'était étrange. Il rigola juste une petite seconde :

"Haha, je crois que je suis en train de devenir fou...."

Puis il s'évanouit.
Il ne se réveilla que quelques heures plus tard, quand il ouvrit les yeux Rose le regardait étrangement, il regarda par la fenêtre, c'était déjà le soir. En panique il sortit rapidement hors du lit en déclarant :

"Nous allons beaucoup parler je pense mais il faut qu'on aille sauver Gaël maintenant, ne vous inquiétez pas je vais bien!"

Puis il sortit de la pièce rapidement jusqu'au couloir, un courant d'air le fit frisonner. Il alla dans sa chambre rapidement mit une chemise qu'il avait emmené, c'était peut être mieux de s'habiller pour sortir. Puis il se dirigea vers la porte de leur chambre.
Il n'avait toujours pas parlé avec Rose, et la situation devait être terriblement confuse dans les deux sens.
Sa cheffe l'attendait impassible sur le pas de la porte. Il s'arrêta à un mètre et demi d'elle, qu'allait il se passer maintenant?
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