La folie me guette je suis ce que je fuis | SOLO

~Couchait sur son lit elle fixe le plafond cherchant un moyen de faire taire cette voix, elle se frappe, crie, cherche ses larmes mais rien, Peut être pense telle peut être suis-je une chose sans sentiments... elle était seule dans ce monde mais pas dans sa tête non il y avait un univers entier de folie et de démesure, de sadisme et d'envie meutrière. Elle seule se comprenais~

Je me levai et parti vers la fenêtre cherchant Wizzer du regard je l'avais lâché pour qu'il puis se balader mais rien même-lui me fuyait, j'ai des morts sur les bras, je me jetta sous la douche et me frotta, j'étais sale, j'avais tué des gens en prenant un malin plaisir à les voir lutter contre la mort, à lutter contre moi, il fallait que je me lave, que je me lave de toute cette folie frotter était tout ce que j'avais ... rien j'étais toujours aussi sale, je sors de la douche prend une serviette et pars m'assoir devant mon lit après avoir pris l'une de mes dagues avec moi.

~Elle commence à regarder l'arme comme s'il s'agissait de la chose la plus précieuse qu'elle avait. Elle la tourne-retourné inlassablement fixant chaque partie de la lame, quand elle la posa sur ses lèvres, le métal froid lui procura un frisson, elle la fit glisser le long de son bras et l'arrêta sur son poignet, elle voulait appuyer et laisser un fil de sang couler jusqu'au sol mais rien, elle ne peut pas ou plutôt ne voulait pas~

Je reessayai mais le même résultat s'offrir à moi, prise d'une violente crise de rage je balance ma dague sur la porte de ma chambre, me jetta littéralement au sol et me remis à chercher une once de remords pour tous ses corps que j'ai mutilés, pour toutes ses âmes que j'ai torturé pour ce plaisir que j'ai eu je me roule en boule et cherche mes remords, mes larmes, ces perles salées qui auraient dû couler de mes yeux et tracer un ligne humide sur mes joues pâles, mais même sa je ne pouvais pas le faire, je repense alors à Cyril, j'avais joué avec son coeur; pousser aux limites de la folie, torturé en le trompant sans gêne, observé comment on observe un animal en terrain inconnu, je me suis joué de lui comme un habile voleur, je lui ai volé son âme, son existant, sa raison et j'en souriais.

~Un rire fou sorti de sa gorge, un rire de dégénéré, elle était au bord de sa raison, elle ne voulait plus de réponse, juste jubiler sur le sort de ce pauvre Cyril d'ont t-elle avait volé la vie son remords sans pitié, on frappa à la porte et elle se calma tout en restant dans un état second, ouvrir la porte et se prit un serment d'un inconnu, elle ne levait même pas la tête pour voir qui lui crier dessus surement son chef, elle s'excusa et ferma directement la porte, retirant au passage sa dague et la lançant contre un autre mur; enfila sa nuisette et se coucha sur sa couette en fermant les yeux pour sombrer dans les bras de Morphée laissant Cyril et les autres loin derrière elle...~